mercredi 26 juillet 2017

Ta culpabilité parentale



Salut, c'est moi! Fidèle au poste, ta fameuse amie Culpabilité. Tu te souviens de moi? On s'est vus l'autre jour sur les réseaux sociaux avec ma meilleure amie Pression sociale. On discutait avec toi sur ta manière différente d’élever ton enfant comparativement au reste du monde. J'espère que tu as pensé un peu à moi quand tu as chauffé ton biberon au micro-ondes ou quand tu as laissé ton bébé d'un an pleurer pendant un interminable 5 minutes... Moi, j'ai beaucoup pensé à toi et pour te le prouver, je t'ai partagé plein d'histoires d'horreur qui sont arrivées aux bébés de parents qui n'ont pas suivi les directives à la lettre. . Tu sais, question de te rendre un peu plus anxieuse sur tes aptitudes de nouvelle maman.

J'ai entendu dire que ma présence au quotidien a fini par t'avoir? Il paraît que tu ne dors plus beaucoup et que tu es dans une espèce de mauvaise passe post-partum? C'est bien, au moins comme ça tu seras plus attentive au besoin de ton bébé avec tout ce stress de plus sur tes épaules.

J'ai cru te voir demander l'autre jour à des amies quel lait maternisé tu devrais choisir, du moins si on peut appeler ça du lait. Alors pour t'aider un peu voici le lien d'un site d'une source moyennement fiable qui t'explique comment le lait maternisé peut nuire à ton enfant et à son développement... question de te rappeler à quel point ce fut difficile pour toi de prendre la décision de laisser tomber l'allaitement pour tes raisons personnelles qui ne sont sûrement pas aussi importantes que l'allaitement, mais bon...

Jour de congé pour toi aujourd’hui, non? Tu as l'air épuisé! Et si on allait chercher ton fils à la garderie pour ne pas le laisser là à t'attendre seul dans un coin sombre pendant que toi tu prends ta seule journée du mois pour te gâter et penser un peu à toi? Vue qu'à part être une mère, tu n’est rien d'autre.

Bref, je dois te laisser, mais je reviendrai, sois certaine! N'oublie pas, je suis partout. Tu n'as qu'à me faire signe en discutant avec les gens sur la position que ton bébé prends pour dormir ou encore en racontant une anecdote de grossesse lorsque tu as été voir un concert de musique à ton huitième mois et je rappliquerai, car partout où tu iras, tu trouvera des façons de faire ''bien mieux'' que les tiennes et des personnes prêtes à tout pour te le rappeler, te rabaisser et te culpabiliser car évidemment pour être mère, il n'existe qu'une manière de faire et si tu prends un chemin différent, il est bien évident que tu dois être une mère indigne, pas vrai? ….










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mardi 11 juillet 2017

''T'as pas peur que ton gars vire fif?''



 Habituellement, je me mets dans ma peau de maman pour vous parler, mais aujourd’hui j'ai envie d'aller plus loin que ça, de vous parler d'un sujet qui fait partie de la réalité de bien des gens qu'ils soient parent, enfant, frère, sœur, homme, femme, etc.. 

Re-transportons-nous au samedi premier juillet, bien relaxe je profitais de ma journée magasinage avec mon garçon d'un an et demi, nous longions les magasins du centre d'achat lorsqu'un vieux couple tout ce qu'il y a de plus charmant m'aborde pour voir la frimousse de mon fils, jusque là, tout va bien. 
Puis en pleine discussion avec la dame le monsieur nous interrompt en me regardant dans les yeux et me dit : 
Tu mets du rose à ton fils? T'as pas peur qu'il vire fif

 Wow!
 Je ne sais pas ce qui m'a le plus troubler : le fait que ce quinquagénaire me dise cela comme si ça avait le moindre sens ou le fait qu'en 2017 certaines personnes puissent encore se permettre de dire des choses comme celles-là, à la légère et avec ce ton, comme si l'homosexualité était encore sujet de rigolade ou que pas une seconde il n'a eu la décence de réfléchir que peut-être avais-je eu un meilleur ami, un frère, une sœur qui par rapport à son orientation sexuelle aurait pu avoir vécu de la persécution, de l'intimidation ou encore que peut-être étais-je moi-même homosexuelle? 
Ceci dit, avec sa tête pleine de jugements et d’ignorance probablement était-ce encore impossible pour lui d'envisager qu'une femme homosexuelle ou qu'un homme puisse devenir parent. 

Ce genre de commentaires me divise toujours entre la pitié et la honte. 
De la pitié, pour ces personnes qui énoncent des commentaires de ce type, car malgré leurs vécus et leurs expériences ne savent toujours pas voir plus loin que leur nez, leurs valeurs, leur monde restreint entre 4 murs. 
De la honte, honte de faire partie de ce monde encore si insensible et plein d’intolérance, la honte de faire partie de la race la plus violente verbalement, la plus autodestructrice ; la race humaine. 

 Derrière cet homme, je voyais le père d'un vieil ami à moi qui après avoir appris l'homosexualité de son fils lui a dit qu'il n'avait jamais été si déçu de lui. 
Je voyais ces psychiatres qui ont un jour qualifié cette orientation sexuelle comme étant une maladie mentale, 
sans oublier tous ces religieux fanatiques qui ont milité pour empêcher le mariage gay.

 C'est avec ces sentiments que je lui ai répondu que son attitude et que sa fermeture d'esprit étaient une des causes de la non-progression de l'individu en 2017 et que le fait de penser qu'une simple couleur pouvait modifier une orientation sexuelle qui se trouve à être une des choses les plus ancrées chez un être humain et ce depuis sa naissance était une des choses les plus ridicules que j'avais entendu. 
J'ai terminé en ajoutant qu'étant une mère mon plus grand souhait dans la vie et ma plus grande réussite personnelle était d'aider mes enfants à être heureux et que si cela implique qu'ils fondent une famille avec un homme, une femme, un objet inanimé ou encore une licorne bleue qui défèque de la crème glacé en paillette et bien qu'il en soit ainsi. 

Mon fils restera toujours mon fils peu importe ce qu'il fera et les chemins qu'il empruntera. Et c'est comme ça que tout être humain devrait voir les choses.










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dimanche 9 juillet 2017

La mère parfaite, qui est-elle




 La maman parfaite, elle allaite…ou pas.
Qu’elle donne le biberon ou le sein, elle s’assure que son enfant mange. 

Elle fait du cododo…ou pas. 
Son bébé a une bonne nuit de sommeil et se sent en sécurité. 

Elle fait du portage…ou pas. 
Peu importe qu’il soit accroché à sa mère 24h/24 ou s’amuse au sol par lui-même, ça n’empêche pas qu’elle va être aux petits soins pour son bébé, le câliner et que son enfant sera heureux.

 Elle le nourrit pas avant ses 6 mois…ou pas, 
elle est à l’écoute de ses besoins et se fie à son gros bon sens et suit le rythme de son enfant. 

Elle fait la DME…ou pas, 
elle y va selon ses valeurs. 

La maman parfaite, il pourra lui arriver de donner un morceau de nourriture trop chaud à son enfant par accident. 
La maman parfaite, il va lui arriver d’être trop fatiguée pour faire un bon repas et fera un Kraft Dinner à la place. 
La maman parfaite, il va lui arriver de laisser tomber le ménage une journée pour se reposer et donner l’énergie qui lui reste à son enfant. 
La maman parfaite, elle va en faire des erreurs, parce qu’elle sait reconnaître que peu importe le nombre d’enfants qu’elle a, elle ne connaît pas tout, il y a toujours des surprises.
 La maman parfaite, elle va ignorer les commentaires de celle qui se prend pour une "maman-sait-tout" sur sa façon d’élever son enfant, car elle sait que c’est SON enfant et qu’elle suit ses propres valeurs. 
 La maman parfaite, elle reconnaît que chacun élève son enfant à sa façon et que c’est bien ainsi. 
La maman parfaite, elle est parfaite parce qu’elle est parfaitement imparfaite et en est fière.











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L’image d’une famille




J’ai 3 belles princesses, mais deux en gardes partagées. 
Malheureusement, je passe seulement 50% du temps avec elles. Le «rêve» de la famille «idéale» s’est brisé à ce moment.

 J’ai un manque; mes filles.
 Est-ce que l’on s’en remet? Non, je pense plutôt qu’on s’y habitue. Au début, je me bloquais lorsque nous faisions une activité X. Je disais : «Mes filles ne seront pas là, remettons ça à la semaine suivante.» 
Aujourd’hui, je le fais, malgré qu’elles ne soient pas là, mais dans mon cœur de mère, elles me manquent. 

 Ma dernière vient boucler la boucle. 
Ensemble, nous formons une famille à 100% du temps : papa, maman et fillette. Au fait, c’est quoi l’image d’une «famille idéale»? Serait-ce plutôt un idéal que l’on se crée? Comme le «rêve américain», la grosse maison, 2 enfants (un gars, une fille) le chien… Tout ce que l’on retrouve dans un film quoi! 

 La famille idéale peut être : nombreuse, monoparentale, deux personnes du même sexe, recomposée ou adoptive. Il n’y a pas d’image préconçue de «La famille idéale». C’est à nous de la créer. 

XOXO Sweet-Cocotte


vendredi 26 mai 2017

La naissance, ce traumatisme


Quand on y pense, ce n’est déjà pas facile pour nous de mettre au monde, mais pour l’enfant à naître, quel traumatisme! 
 Quand on y pense, bébé passe 9 mois dans notre ventre. Tout est humide, chaud et sombre. Il n’a pas à se casser la tête à respirer, ni manger, le placenta fait tout pour lui. Le bruit de notre cœur est constant pour le rassurer ainsi que notre voix. 

Quand on y pense, à l’accouchement, il se retrouve écrasé, poussé hors de son cocon douillet. Tout d’un coup, une lumière aveuglante l’accueille suivie d’un grand froid sur la peau. On libère sa bouche et ses narines et tout d’un coup, la première bouffée d’air entre dans ses poumons, BAM! il doit respirer par lui-même. 

On l’enroule dans une couverture sèche et arrive la faim. Ce qu’il n’avait jamais ressenti, pauvre bébé. Le bruit ambiant n’est plus le même, il n’entend plus notre cœur et les sons ne sont plus flous, mais intenses. 

Je comprends le premier cri, quel traumatisme de naître! Une chance qu’à la sortie, maman et papa sont là.




jeudi 25 mai 2017

Hommage à mon amoureux

La fête des Mères est passée récemment. Sur les groupes de mamans, plusieurs se sont plaintes de leur conjoint, parce qu’il n’a rien fait pour la fête des Mères… Moi, je plains leur chum, ça doit être lourd à porter… 

Ma vision d’un bon conjoint est qu’il va penser à sa partenaire, qu’il y ait une fête ou pas, qu’il va l’aider dans les tâches ménagères ainsi qu'avec les enfants, qu’il va être attentionné envers elle. 

Pourquoi ces filles se créent des attentes lors d’une fête quelconque puis qu’ensuite elles vont chialer sur un groupe que leur chum n'a rien fait? Et, je me demande, avez-vous déjà vu un gars se plaindre que leur blonde l’a oublié? C’est fou comment est-ce que nous, les filles, sommes exigentes. 

 Oui, je suis entièrement d’accord que c'est gentil, plaisant, flatteur de se faire dire : « T'es une bonne maman. Merci pour tout. Je t’aime. » Qui n’aimerait pas ça? Par contre, démontrer son amour, sa reconnaissance, faire des petites attention envers l’être aimé ne doit pas se faire juste lors des fêtes, mais régulièrement. 

C’est pour cela que je veux rendre hommage à mon homme, mon amoureux, mon complice, mon meilleur ami. Nous nous complétons super bien à la maison. Il est là pour m’épauler, m’écouter, m’aider. Parfois, je me réveille avec un petit mot d’amour, comme ça, sans raison, simplement pour me dire combien il m’aime. C’est un homme attentionné qui complimente beaucoup. J’ai la chance de l’avoir. 

 Je t’aime mon amour! XOXO



mercredi 24 mai 2017

Vivre dans la peur


Aujourd'hui, j'aborde un sujet qui me rend malade, malade de cette société, malade de ce que l'être humain peut faire pour une idéologie, une croyance, bref une simple façon de penser.

Ce lundi soir, alors que plusieurs célébraient le concert de la chanteuse pop Ariana Grande dont plusieurs enfants, un acte des plus terribles se produisit à la fin des festivités ; un autre attentat de la part d'un être sans cœur fut perpétré et cela ne fait qu'ajouter une couche sur mon inquiétude parentale qui grandit chaque jour. Je vis maintenant dans la peur même lorsque je vais faire mon épicerie. Je me remets également dans ma peau de pré-adolescente toute heureuse d'aller à mon premier concert, il y a 15 ans, insouciante et qui n'aurait jamais cru qu'une telle chose pouvait se produire dans un moment aussi merveilleux.

Lorsque la mort happe des gens par des causes naturelles, on appelle ça le cycle de la vie, mais lorsque la mort frappe en de telles circonstances, moi j'appelle ça de la barbarie pure et simple. Vivre dans la peur est quelque chose qui ne devrait pas exister. Nous sommes en 2017, allons-nous attendre que l’espérance de vie revienne comme il y a 100 ans? Lorsque la peur rongeait les hommes les plus braves?

Nul doute que le pire mal sur Terre est la bêtise humaine en général. Cet être humain égoïste et ancré toujours dans ses propres principes et qui se fout du reste du monde.

 Avec la naissance de mes enfants, je prends conscience de tellement de choses lorsque ce genre de situations se produit. Et si mes enfants étaient victimes de ce genre d'événements? Puis, je tente de pousser cette idée le plus loin possible dans mon esprit, mais la vérité est qu'aujourd'hui, c'est quelque chose dont on doit vraiment se préoccuper et cela me désole.

 En ce jour si triste, toutes mes sympathies vont aux familles des disparus et à ceux qui n'ont pas encore eu de nouvelles alors qu'ils connaissaient des gens qui se trouvaient sur place. À chaque instant, je tente de me mettre à la place des familles qui reçoivent l'appel, cet appel tant redouté qui vous annonce qu'une partie de vous n'est plus.

Ces drames qui se produisent trop souvent ne détruisent pas seulement la vie des victimes et de leurs proches,mais aussi tout l'espoir d'un pays, de plusieurs pays même ainsi que leurs habitants.
Lundi soir c'est plusieurs nations qui pleur ce drame.








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